Dans un monde redéfinissant rapidement le pouvoir et la prospérité, l'Afrique n'est pas laissée pour compte, mais elle ne doit pas non plus se laisser derrière. Alors que le continent se lève avec l'une des populations les plus jeunes au monde, l'urbanisation croissante et les révolutions technologiques changent la façon dont nous commerçons et communiquons, un écart critique demeure : l'accès à des connaissances d'investissement claires, structurées et exploitables.
Trop d'opportunités sont cachées dans des silos. Trop d'Africains, chez eux et à l'étranger, sont laissés dans l'ignorance de ce qui est possible dans leur propre pays.
Le Dilemme de l'Afrique : Riche en Opportunités, Pauvre en Accès
Considérez ceci : En 2023, l'Afrique a reçu environ 53 milliards de dollars en Investissement Direct Étranger (IDE), pourtant, les investissements intra-africains ne représentaient pas plus de 20 % de ce chiffre. Pendant ce temps, le chômage sur le continent, en particulier parmi les jeunes, a atteint des niveaux critiques, certaines estimations plaçant le chômage des jeunes dans des pays comme l'Afrique du Sud dépasse 45 pour cent.
Nous sommes assis sur une mine d'or et refusons de prendre la pelle. Nous avons besoin d'un changement. Pas seulement dans l'état d'esprit, mais dans l'infrastructure de l'information.
Un Plan Louable : Le Recueil des Opportunités d'Investissement et d'Affaires de l'Ouganda
Dans cette optique, Autorité d'Investissement de l'Ouganda, en partenariat avec PNUD Ouganda a donné un exemple exceptionnel. Leur Compendium des Opportunités d'Investissement et d'Affaires publié en 2014 est plus qu'un document. C'est une carte stratégique et pratique qui décrit des domaines d'investissement viables dans l'agriculture, le tourisme, l'industrie, les TIC, et plus encore.
Vous pouvez télécharger le recueil ICI
Ceci ne concerne pas seulement l'attraction d'investisseurs étrangers. Il s'agit d'armer les Ougandais de connaissances, de guider les membres de la diaspora africaine qui souhaitent redonner, et d'informer les entrepreneurs de Lagos à Lusaka qui veulent construire au-delà des frontières.
Uganda et le PNUD doivent être félicités. Ils ont établi un modèle clair et reproductible.
Pourquoi chaque pays africain a-t-il besoin d'un compendium ?
Imaginez une plateforme partagée où :
- Les Africains peuvent découvrir quels secteurs sont en plein essor au Ghana, en Éthiopie, en Tanzanie, au Rwanda ou en Côte d'Ivoire.
- Un entrepreneur nigérian peut comprendre ce qui est nécessaire pour investir en Zambie, du processus à la politique.
- Les incitations, les cadres fiscaux et les écosystèmes de startups sont démystifiés et rendus visibles. Ce n'est pas un luxe ; c'est un impératif continental.
Autonomisation basée sur les données
L'Afrique détient 60 % des terres arables non cultivées du monde, pourtant elle a importé plus de 64 milliards de dollars de nourriture en 2017, mettant en évidence un écart frappant entre le potentiel agricole et les réalités de la sécurité alimentaire. African Development Bank Group, 2017.
The AfCFTA (African Continental Free Trade Area) is projected to boost intra-African trade by 52% by 2035.
Mobile penetration in Africa is now over 85%, offering immense potential for digital platforms that educate and empower investors.
A compendium isn’t just a report. It is a passport to prosperity, a guidebook to self determination, and a catalyst for job creation.
2025 and Beyond: A Call to All Investment Authorities
It’s time. Every African Investment Promotion Agency (IPA), government ministry, and regional body must collaborate to build and maintain compendiums that are regularly updated, easy to access, and open to all, from aspiring farmers to fintech founders.
Let’s not make it hard for ourselves to invest in ourselves.
Let’s democratize access to opportunity.
Let’s shift the power of knowledge from boardrooms to living rooms, from consultants to communities.
Africa will rise, but only if we map out the path.